« L’exposition Steve McCurry, présentée à Caumont-Centre d’art, rassemble les 80 œuvres les plus emblématiques du célèbre photographe américain contemporain, ainsi que de récents clichés encore jamais exposés en France. Né en 1950, ce créateur d’images iconiques et poignantes a fixé son objectif dans le monde entier, toujours centré sur l’humain, livrant ainsi un témoignage saisissant de notre époque.
Cette exposition recouvre près de 40 ans de carrière du photographe et illustre ses nombreux voyages, de l’Inde au Japon, en passant par le Pakistan et l’Asie du Sud Est. Entre traditions ancestrales et cultures contemporaines, les clichés du photographe immortalisent des portraits et des paysages à la valeur aussi bien documentaire qu’artistique ».

Ci-dessus le célèbre cliché de Sharbat Gula, la jeune afghane photographiée en 1984 dans un camp de réfugiés à Peshawar au Pakistan.
Un peu d’histoire: L’exposition de Steve McCurry s’est donc déroulée au centre d’art Caumont à Aix en Provence, ou nous avions rendez-vous avec l’ensemble des adhérents, participants et accompagnateurs en milieu d’après-midi. Il aura fallu quelques dizaines de minutes pour trouver des places pour nos véhicules. A l’heure pour notre visite, nous avons pu entrée dans ce lieu prestigieux au coeur du quartier Mazarin.
Un quartier qui a été construit au XVIIe siècle par le frère du Cardinal Mazarin. L’Hôtel de Caumont a été réalisé en 1715, enfin presque, car il aura fallu environ 30 ans pour lui donner sa forme actuelle. Cet Hôtel est racheté en 1758 par l’armateur François Bruny, il deviendra un lieu de fêtes et de soirées pour la bonne société aixoise. Suite au mariage d’une des héritières, il s’appellera Hôtel de Caumont, du nom du marquis. A partir de 1850 de nombreux propriétaires se succéderont et son aspect se dégrade. Après la seconde guerre mondiale c’est le général Isenbart qui en fait l’acquisition, il le fait restaurer et le vend à la ville d’Aix en Provence en 1964. Conservatoire de musique et de danse il est classé Monument Historique en 1990. En 2010 il est vendu à Culturespaces, qui lance sa restauration complète, pour qu’il retrouve son aspect d’autrefois selon les plans de l’architecte Robert de Cotte, sans oublier l’aménagement des jardins. Cinq ans après, Caumont ouvrira ses portes au public pour des expositions, le film « Cézanne au pays d’Aix » est projeté tous les jours, plus des concerts et des conférences tout au long de l’année. Bref, on ne s’y ennuie pas.



Ce samedi 22 mars: Heureusement que Patrice avait réservé les places, cela nous a permis d’éviter la foule qui attendait pour l’un des derniers jours de l’expo.
Un premier ascenseur nous permet de nous élever jusqu’à l’une des cours intérieures, puis un monte-charge pour éviter les quelques marches à l’entrée et pouvoir accéder dans l’Hôtel de Caumont. On traverse le rdc pour prendre un autre ascenseur, où nous montons à plusieurs personnes en fauteuil roulant… ça surprend un peu ! Positivement ! Les lieux ont été restaurés comme il y a 300 ans, et ils ont notamment pensé à l’accessibilité des fauteuils roulants manuels et électriques…
Nous arrivons pour le début de l’exposition, nous sommes plongés dans la pénombre, les photos en couleurs sont mises en valeur grâce à leurs éclairages spécifiques, dans une succession de pièces à l’intérieur desquelles on retrouve plus de 80 oeuvres de Steve McCurry.



Pour certaines des photographies de l’artiste, on pourrait presque imaginer que ce sont des tableaux. Il est parfois intéressant pour ceux qui le souhaitent, d’utiliser les audio-guides que nous avions à disposition, pour compléter les explications écrites au bas des photos.
Le résultat ne peut pas laisser indifférent, c’est « fabuleux », « impressionnant », « saisissant », « magnifique… ». Les photographies des personnes seules ou groupées, prises dans de nombreux pays différents (Indes, Pakistan, Japon, Amérique…), illuminent l’instant saisi. Les regards sont profonds et les couleurs sont extraordinaires !
Cet artiste photographe se définissant lui-même comme un « conteur visuel », a obtenu de nombreux prix de la photographie (Robert Capa Medal, le National Press Photographers, World Press Photo). Entre poésie, humour et dureté, l’artiste partage son regard sur la beauté du monde.






Encore une belle exposition vue ensemble, grâce à l’association Saphir 13. « Merci » aux accompagnateurs qui ont bravé le froid, le vent et la pluie pour profiter de ce samedi après-midi à Aix.
« Merci » à David et Soso pour vos photos.